Loin d'être usurpée, cette réputation est cependant à temperer, notamment en regard de ce que l'on peut rencontrer dans certains pays mediterranées ou même dans quelques pays voisins.
Mais voilà, la voiture est un signe de statut social extrèmement important ici. Comme en France me direz-vous... peut-être, mais on ne joue pas dans la même cour.
Dès qu'un Thai obtient un poste relativement bien payé, il est supposé acheter une voiture. Qu'il en ait besoin ou pas n'a que peu d'importance.
Ma copine doit régulièrement expliquer à ses collègues que pour l'instant, elle n'en a aucune utilité, notamment parce qu'il est plus rapide et moins cher pour elle de prendre le confortable métro aérien plutôt que de s'enterrer dans les bouchons des heures de pointe.
L'autre inconvénient de la voiture, comme dans toutes les villes, c'est le stationnement. A Bangkok, cependant, la tâche reste relativement aisée, pour 2 raisons.
D'abord, tout immeuble qui se construit est conçu avec un parking installé dans les premiers étages.
Ensuite, même si ces parkings s'avèrent un peu sous-dimensionnés (par exemple les week-end dans les centres commerciaux), il existe une habitude qui ne cesse de m'étonner.
La photo ci-dessous illustre parfaitement la technique de stationnement en vigeur ici.
Ce genre de situation, en France provoquerai probablement des accès de frénésie destructrice:"Dégage ta caisse de devant la mienne ou je la dégage avec mon pare-choc!"Rien de cela ne se passe ici. C'est une situation parfaitement normale.Il se trouve que les 2 files de voitures bloquant la sortie de celles gqrées en batailles sont "mobiles". Les gens ne serrent tout simplement pas le frein à main.
Parce que ici, bien entendu, on n'achète pas de Yaris ou de 207. "Trop petit, vraiment pas sécurisant". On leur préfère de gros SUV chinois à bord desquels on n'attache pas la ceinture.