ce qui se passe lorsque le silence s’enracine est indécent
orgie sordide d’amalgames meurtris qui s’étouffent de leur propre langue
escarres de fayence absorbés des réflexions de leur obsolescence
tout m’écarte, m’écartèle, vais-je enfin me rendre ? m’exclure de l’équation ? ou simplement m’amenuiser jusqu’au zéro absolu ?
l’absolu est un rire blanchâtre au fond de la gorge dont le goût acidulé déchaine la chienne
l’absolu n’est pas ces mots coagulés dans le meurtre d’un songe usé jusqu’à la transparence
faut-il continuer à aimer comme on lance de pleines poignées de confettis à la grâce de la gravité ? ou simplement clore les yeux ?
ces couleurs ne m’appartiennent pas, elles glissent leur douceur entre les seins sans pénétrer
aimer reste vain ou vin…retour de caniveau pour excès de vieillesse
s’abandonner est-ce abandonner ?