Albert-René réclamait un dédommagement de 120 813 € au titre des dépenses en transports offertes à Bernard Boyer de Choisy, alors que la société BB2C exigeait elle le paiement des factures impayées de 2007 et un dédommagement au titre de rupture de contrat abusive, et de préjudice moral.
La balance du tribunal de commerce de Nanterre a penché en faveur de BB2C. Ainsi Albert-René a été débouté de sa demande de dédommagement. En effet, le tribunal a estimé que la maison d'édition avait « parfaitement accepté le principe » des paiements de frais de transport au bénéfice de Bernard Boyer de Choisy. Et ce depuis plusieurs années.
Les paiements des factures impayées de 2007 ont aussi été exigés par le tribunal. Le montant total devrait s'élever à presque 200 000 € (194 300 € plus les intérêts légaux). Par contre les demandes de dédommagement pour rupture abusive de contrat et préjudice moral ont été rejetées.
Le tribunal a estimé que des éléments mettaient en évidence « un comportement fautif et déloyal » du mari de Sylvie Uderzo « justifiant la décision des Éditions Albert René de mettre un terme aux relations contractuelles liant les deux sociétés ».
Bernard Boyer de Choisy estime que la décision du tribunal l'a lavé de « tous les sous-entendus, calomnies et mensonges » dont il se disait la cible.