En effet, les autorités sri lankaises seraient en train de bloquer toute entrée de convois humanitaires dans la région. La Croix rouge qui a réussi à débloquer 500 tonnes d’aide alimentaire, pour les civils victimes des combats entre armée régulière et tigres Tamouls, ne peut en effet mener à bien sa mission.
Sur le terrain, la sécurité des ses membres ne pouvant être assurée, les humanitaires sont contraints à assister à une véritable catastrophe humanitaire.
Le CICR décrit les conditions dans laquelle les réfugiés sont obligés de se cacher : en raison de la poursuite sans répit des combats, les civils sont obligés de chercher refuge dans des tranchées creusées à la main, ce qui rend encore plus difficile l’accès à l’eau et à la nourriture».
On dénombrerait près de 250.000 victimes des combats.
Si la communauté internationale a d’ores et déjà réagi en indiquant qu’elle était «gravement préoccupée» par «la crise humanitaire qui s’aggrave» et qu’elle exhortait les belligérants à «assurer la sécurité des civils» et à «respecter leurs obligations au regard du droit international humanitaire», sur place, les combats continuent de faire rage.
Au grand désespoir des humanitaires…
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