Après
Le goût du chlore (cf planche ci-dessous), à la ligne très lisse et épurée,
à l'image de ces corps plongés dans l'eau, Bastien Vivès revient avec toujours un récit initiatique mettant en scène
les rapports entre deux adolescents, le plus beau, puisqu'il s'agit ici de la rencontre amoureuse, mais dans un style tout à fait différent, au coup de crayon plus brouillon et coloré, et avec un
concept ingénieux : il nous fait épouser le regard du narrateur. Ainsi le lecteur semble se confondre en lui, voir et entendre cette étudiante, sans qu'on ne le voit, lui, ni bouger, ni parler.
Un scénario banal de la vie quotidienne transfiguré par une vision (dans les deux sens du
terme) poétique de la vie, toute particulière. A découvrir.