Plus de 200 ans plus tard. L’Europe est en proie à l’un des conflits les plus meurtriers de tous les temps. La Seconde Guerre mondiale, tragique, effrayante, bat son plein. Les Alliés cherchent à protéger leur bases, gagner du terrain. Les raids aériens sont une arme fréquemment utilisée, pas forcément précise. Une étude conduite en 1941 sur une période de 52 jours à l’initiative de Lord Cherwell, conseiller scientifique du Premier Ministre Britannique, démontra que plus de 95% des bombes lancées avaient raté leur cible de plus de 5 miles.
Encore une fois, la nécessité de développer des outils de précision était prouvée. Cela conduira l’armée britannique à lancer certains appels d’offre, notamment auprès d’horlogers, afin de leur fournir une montre précise, extrêmement résistance aux chocs et aux vibrations. Ceci rejoignait une aspiration séculaire horlogère : celle de la précision. L’histoire de la Mark 11 commençait alors.
Peu d’horlogers eurent l’autorisation de produire ces montres, que l’on peut considérer de complication, dans le sens où la précision était poussée à son paroxysme. Parmi les élus se trouvait la Grande Maison de la Vallée de Joux, Jaeger-LeCoultre.
Le Blog de la marque présente d’ailleurs un article fort intéressant au sujet de sa production, somme toute confidentielle de Mark 11. Je vous invite donc à le découvrir sans plus tarder.