Magazine Poésie
Porte d'Ishtar
Le soleil tue les sarments morts
Porte d'Ishtar
Une femme cambre les reins
D'un ancien jour
Bagdad est une ville solitaire
Quand les chars parcourent
Les rues de la poussière
Une aube d'acier liquide
Déverrouille les plastiques
Ensommeillées
Porte d'Ishtar
L'Arabe est une langue de feu
Dans les jardins suspendus
Porte d'Ishtar
Mémoire d'un alif de rêve
Pour les cristallines en fleurs
gmc.