Après l'intrusion d'une bande armée dans un établissement de Gagny (Seine-Saint-Denis), le président de la République, Nicolas Sarkozy, était intervenu avec fermeté, demandant la « sanctuarisation » des établissements les plus sensibles aux attaques extérieures.
Après enquête, ce sont 184 établissements qui s'engagent dans un renforcement de leur sécurité. Ils doivent, pour cela, transmettre au ministère les plans et diagnostics de sécurités établis. Les dossiers seront étudié au cas par cas pour apporter, à chaque fois, une réponse approprié aux problèmes rencontrés.
Mais ces intrusions, quand elles ont lieu, ne sont finalement que le reflet du climat du quartier qui entoure l'établissement. Le problème vient de l'extérieur. Les principaux des établissements les plus exposés reçoivent déjà une formation sur la lutte contre les intrusions.
Un travail de coopération entre police justice et éducation doit être fait en amont. Mais, ce sur quoi il faudrait réfléchir, plus que de monter des murs et mettre des caméras, c'est sur l'état des quartiers. Il serait bon d'exporter les valeurs de la démocratie, défendue et enseignées dans les établissements, jusque dans les familles des habitants des cités.