La dirigeante de l’opposition birmane Aung San Suu Kyi, - dont la santé fragile réduit considérablement son pouvoir d’alerte - à été emmenée jeudi en prison en raison de l’intrusion la semaine dernière d’un citoyen américain dans sa maison où elle est assignée à résidence.
Déjà privée de liberté durant la majeure partie des 19 dernières années, Aung Suu Kyi a donc été de nouveau incarcérée en attente de son nouveau procès qui se tiendra justice expéditive oblige le 18 juin.
Ce nouveau coup dur intervient alors que la mesure d’assignation à résidence de l’opposante devait bientôt prendre fin .
Cela fait dire à Aung Din, directeur de “US Campaign for Burma” - organisation d’opposants birmans en exil - que ces derniers développements étaient «une ruse du régime pour maintenir Aung San Suu Kyi en détention au delà des six ans autorisés par la loi qu’il a utilisée pour justifier la privation de liberté».
Kyi Win, avocat de Mme Suu Kyi a indiqué à la presse ne pas avoir encore l’intitulé des chefs d’accusation mais sait d’ores et déjà que les autorités ont monté un dossier pour la maintenir enfermée.
Il est donc important de médiatiser le plus possible sa situation afin de peser sur la junte qui étrangle la Birmanie depuis 1962.
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