Quarantaine de personnes -74 personnes selon les décomptes de la préfecture de police- ont été interpellées jeudi après-midi après des coupures de gaz et des dégradations intervenues le même jour dans le VIIIe arrondissement à Paris, du patronat du gaz, en marge d'une manifestation à l'appel de Sud et la CGT, ont indiqué une source policière, des sources syndicales précisant qu'il s'agit d'agents de l'entreprise. Parmi les personnes interpellées figurent les principaux responsables des syndicats CGT de l'Energie en Ile-de-France, a indiqué la CGT dans un communiqué.
Selon la police, des salariés d'ERDF et GrDF ont commis des dégradations dans les bureaux de l'Association française de gaz (AFG), qui regroupe les grandes entreprises du secteur du gaz, hébergée au siège de l'Union nationale des employeurs de l'industries gazières (Unemig, 62 rue de Courcelles). "Ils ont abîmé des bureaux, une salle de réunion. Il y a eu des dégâts d'ordinateurs et de mobiliers, qui ont été choquants pour le personnel, et des responsables locaux ont appelé la police", a confirmé à l'AFP le vice-président de l'Unemig. Selon la préfecture de police de Paris (PP), les responsables de l'Unemig ont déposé trois plaintes, pour "dégradations volontaires", pour "violences" et pour "menaces".