Dans la morosité climatique ambiante qui nous a trouvé cette semaine j’ai trouvé une petite embellie dans la lettre reçue de notre conseiller général, 13eme Vice-Président, qui se positionne hardiment sur le projet d’école, le projet Zola. Cette embellie qui a redonné un sourire vif à de nombreux fontenaysiens. Vous comprenez que j’aurais voulu entendre cette déclaration, édulcorée, le soir du débat ouvert en séance du Conseil Municipal et non avec le recul aux accents d’un « je vous ai compris ». Le sujet se doît d’être traité en terme de fond politique cohérent avec des principes. Son courrier occulte, en particulier, les questions essentielles de la laïcité, de l’éducation républicaine, qui en terme de besoin est une nécessité sur notre ville. Son discours se veut l’analyse des seuls dysfonctionnement d’ordre technique, et encore limités par quelques uns d’entre eux. La seule motivation est de se recaler en phase avec une population qui en partie lui échappe par la signature d’une pétition anti projet Zola et de jongler avec une autre partie d’un électorat qu’il faut contenter. L’exercice est périlleux et comme nous avons inauguré dernièrement une école de cirque pourrait se trouver comme complément dans l’instruction des élèves au chapitre des jongleries et des équilibres des grandes envolées du trapèze !
Courage. Je préfère la netteté de la thèse socialiste défendue par mon ami Patrice Bédouret lors du débat au conseil, le courage d’un intervention non réfléchie sur des intentions mais ancrée à l’immédiateté de la réaction avec un sens politique fortement basé sur des convictions républicaines. Monsieur Patrice Bédouret et les élus socialistes ne mouillent pas leur doigt pour voir venir le vent. L’attitude des élus PS contraste d’ailleurs avec de nombreuses prises de position. Elle n’est pas radicale, elle laisse au Maire toute latitude pour exercer son droit, et est ouverte au dialogue pour trouver le consensus républicain pour ce mieux vivre ensemble.