Litespeed candidate pour 2010

Après USGPE, Lola, iSport ou encore Prodrive, L'écurie Litespeed envisage de s'inscrire au prochain championnat du monde de Formule 1 qui serait, si la FIA restait sur sa position, régi par un système de limitation des budgets à 45 millions d'euros, permettant aux équipes adhérentes de bénéficier d'avantages techniques. Les autres n'auraient pas de limites de dépenses mais n'auraient pas autant de libertés techniques... L'équipe, qui est déjà en Formule 3 britannique, a reçu le soutien du groupe MGI, dirigé par un certain Mike Gascoyne, ancien directeur technique de l'écurie Force India.
« En ces temps de crise, nous espérons que la chance favorise les courageux. » déclare le boss de l'écurie Litespeed, Nino Judge, donc l'écurie est actuellement en F3 britannique. « Malgré le possible retour de "flammes", qui est désormais bien réel, la FIA n'a pas hésité à introduire des mesures pionnières pour assurer le futur de la Formule 1. Nous avons confiance en la FIA et la FOTA pour parvenir à un compromis qui permettra aux écuries comme la notre de participer. L'idée d'un plafonnement des budgets correspond aux principes de Litespeed GP et c'est pourquoi nous pensons qu'il est temps pour nous de faire cette annonce. »
L'équipe a vu sa candidature renforcée par la société MGI, créée par Mike Gascoyne en 2001, ancien directeur technique des écuries Renault, Toyota, puis l'an dernier Force India, d'où il a été viré par le propriétaire, qui voulait carrément prendre sa place... « Nous sommes ravis que le MGI soit à nos côtés. » poursuit Judge. « Leur expertise, leur expérience et leur compréhension des pièges potentiels sont inestimables pour toute équipe qui s'associe à leur nom et professionnalisme. MGI travaillera lors des briefings de Litespeed et actera comme consultant de l'équipe. » Cette dernière phrase montre l'assurance de l'équipe quant à entrer en Formule 1 l'année prochaine, avec déjà, un projet de l'organisation... « Il y a la place et la possibilité dans cette arène pour les écuries indépendantes ; les libertés techniques offertes par la limitation des budgets nous permettent d'être compétitifs dans cet environnement financier. »