Critique : I, Robot (par Chewie)

Synopsis :
En 2035, les robots sont devenus de parfaits assistants pour les êtres humains. Le détective Del Spooner enquête sur le meurtre du docteur Alfred Lanning, un chercheur en robotique. Le principal suspect semble être un androïde nommé Sonny. Or, si l'on s'en réfère aux lois de la robotique, les robots ne sont pas dotés de la faculté de tuer...
Critique :
Pour une fois qu'une adaptation de bouquin ne devient pas un blockbuster vide et débile, on ne peut qu'aimer I, robot. Contrairement à Philip K. Dick, dont les oeuvres ont été souvent massacrées au cinéma, Isaac Asimov ne doit pas forcément se retourner dans sa tombe aux vues de ce film, qui explore les interrogations sans fin sur l'intelligence artificielle, certes en surface, mais de façon pertinente. Ainsi le scénario est assez intéressant et pas con du tout, étonnant de la part des producteurs de la Fox.

Mais Alex Proyas étant avant tout un artiste visuel, c'est surtout la mise en scène qui m'a marqué dans ce film, avec des mouvements de caméra inédits jusqu'alors (mouvements à 360° à la verticale de l'action) et effets de ralentis utilisés judicieusement, ce qui donne au final un film ultra dynamique, boosté par le score excellent de Marco Beltrami, décidément inspiré en ce qui concerne les accompagnements musicaux des films de robotique (remember T3).

En fait, les faiblesses de ce très bon film viennent de Will Smith, à l'aise dans les scènes d'action, mais beaucoup trop poseur et grimaçant le reste du temps, se la jouant wesh wesh tout du long, alors qu'un jeu sobre s'imposait de lui même. On regrette aussi la présence anecdotique d'un Shia Labeouf inutile et énervant au possible qui n'apporte rien à l'histoire. Bridget Moynahan est quand à elle tout à fait convaincante. Ah oui, c'est quand même aussi un des films les plus remplis de pubs que j'aie jamais vu ^^.

I, robot est donc en ce qui me concerne un must have et ce qu'on fait de mieux en matière de blockbuster estival.

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