Comme vous avez déjà du le constater, contrairement à Ubuntu qui permet par défaut de lire les partitions Windows, ce dernier ne permet pas ne serait-ce que lire les partitions EXT2 ou EXT3 de Linux. En effet, dans l’explorateur les disques ou partitions formatés selon ce format ne sont même pas visibles.
Ext2IFS est un driver gratuit développé par Stephan Schreiber. Il permet d’accéder de façon native aux partitions EXT2 ou EXT3 sous Windows. Il permet de lire et décrire sur les partitions ext2 et ext3 journalisé. La partition apparaît comme une partition Windows normale dans l’explorateur.
Vous pouvez le télécharger à cette adresse ici
Passons maintenant à l’installation du driver, cliquer sur le fichier Ext2IFS_1_11a.exe.
Si vous cocher cette case les partitions seront montées en lecture seule (Pour ma part je ne l’ais pas coché, à vos risques et périls).
Je vous conseil de laisser cette option coché pour améliorer la compatibilité avec les systèmes Linux récents.
“UTF” est formé des initiales de “Unicode Transformation Format”. Les ordinateurs stockent et échangent leurs données le plus souvent sous forme de suite d’octets, un octet étant constitué de 8 bits. Un octet peut donc être représenté comme un nombre entier compris (au sens large) entre 0 et 255. Si on veut stocker sur un support informatique un texte constitué de caractères Unicode, il faut choisir un procédé transformant une suite de caractères Unicode en une suite d’octets et réciproquement avoir un procédé pour retrouver la suite de caractères à partir d’une suite d’octets bien formée, ces données constituent ce que l’on appelle un encodage.
L’encodage le plus pratique pour échanger des textes constitués de caractères Unicode est UTF-8. Il associe à tout numéro Unicode une suite d’un ou plusieurs octets (jusqu’à quatre octets pour un seul caractère). Cet encodage est décrit dans la RFC 2279. Une des propriétés importantes de cet encodage c’est que les caractères dont les numéros sont compris entre 32 et 126 possèdent la même représentation en UTF-8 et dans l’encodage ASCII. L’encodage UTF-8 est donc compatible avec ASCII, dans la mesure où il n’y a rien à faire pour convertir un fichier encodé en ASCII vers UTF-8. Réciproquement, si un octet représentant un nombre compris entre 32 et 126 apparaît dans un fichier encodé en UTF-8, alors c’est forcément pour encoder le caractère ASCII du même numéro.
A laisser cocher aussi pour prendre en compte les gros fichiers > 2Go.
Les trois disques durs de mon système apparaissent, notamment le disque Linux partitionné en EXT2 (Drive 2) jusqu’alors invisible pour Windows.
Il faut maintenant affecter une lettre (Prenez la première disponible (K ici), la partition de swapp prend automatiquement la lettre suivante (L ici). Une option (Assign drive letter automatically …) permet d’assigner automatiquement une lettre à la première « connexion ou montage » du disque.
Finissez l’installation et rebootez car à ce stade la partition ne serait pas accessible par le système d’exploitation. Cliquer sur Finish.
Après le redémarrage vous pouvez lire et écrire sur le disque Linux comme sur un disque NTFS Windows.
Au redémarrage vous avez accès à votre partition linux (Attention vous avez tous les droits) dans l’explorateur et vous pouvez modifier (avec prudence quand même) tous les fichiers.
Attention!!! Cependant votre partition swapp dispose aussi d’une lettre, si vous cliquer dessus, Windows vous proposera de la formater, évidemment répondez non sinon votre Linux ne fonctionnera plus.
Si vous voulez changer de lettre (par exemple), un petit module d’administration est disponible dans le panneau de configuration de Windows IFS Drives.
Malgré que ce ne soit pas indiqué sur le site, certaines personnes ont réussis à le faire fonctionner sous Windows Vista 32 Bits.
That’s All.