Comme tous les ans à cette période, l'habituelle maison de retraite des vieux riches se transforme en usine à paillettes. Ce festival projetant la crème des crème des films russes, bulgares ou nord-coréens qui n'intéressent personne, mais dont la réputation doit beaucoup à sa montée des marches du palais des festivals. Autrement dit, on filme des gens connus et endimanchés en train de monter un escalier avec une moquette rouge dessus. On ne sait pas trop quel intérêt cela peut bien avoir, mais du moment que tout le monde en parle, que tous les JT vous distillent des extraits choisis et que les flashs des reporters crépitent à qui mieux-mieux, la "magie" du festival est sauve !
Tout ça pour que ces braves gens viennent nous vendre leur soupe en smoking, manger quelques petits fours et boire des coupes de champagne en s'ennuyant sec et en disant du mal des collègues. Personnellement, je trouve ça très ennuyeux, mais je dois être un sinistre imbécile car Canal+ y sera tous les soirs en direct pour célébrer le cinéma.
Ah ! J'allais oublier de vous parler des fêtes de Cannes. Car l'essentiel est sans doute ce qui ne passe pas à la télé quand toutes nos petites vedettes se déchirent hors champs pour mieux supporter le smoking du lendemain.
Il me semble que Sophie Marceau devrait être présente. Si elle pouvait nous gratifier d'un tombé de décoletté comme il y a quelques années, cela rendrait la montée des marches un tantinet intéressante.
Rendez-vous dans dix jours pour la proclamation de la palme d'un film que personne (ou presque) n'ira voir. Pas sûr que je vous en parle d'ailleurs.
Dominik