Il a tenu aussi à rappeler qu'il avait précisé aux présidents d'université que le gouvernement permettrait l'intervention des « forces de l'ordre à chaque fois qu'ils le demanderaient ». Et d'ajouter que depuis le début du conflit cela avait déjà eu lieu « à vingt-cinq reprises ».
Enfin, à l'attention des manifestants et sur un ton un peu menaçant, il a déclaré : « Il faut par ailleurs que les enseignants-chercheurs qui organisent les blocages sachent qu'ils en subiront les conséquences sur leur traitement ». Le gouvernement a donc décidé de ne pas bouger de ses positions et semble ne plus vouloir écouter personne.
Les sept présidents d'universités qui avaient demandé dans une tribune dans le Monde « des gestes d'apaisement vigoureux, radicaux et clairs » à celui-ci n'ont pas été entendus. Le président de l'Unef qui avait demandé à voir Pécresse de toute urgence sera-t-il reçu ? Toujours est-il que le mécontentement est toujours là et qu'il devrait s'exprimer dans une manifestation aujourd'hui même.