Jean-Yves Coquelin, le vice-président du conseil des études et de la vie universitaire a déclaré : « Il n'y aura jamais à Bordeaux III de banalisation. Nous n'accepterons pas de signer des diplômes sur les seuls résultats du premier semestre, ce serait une décridibilisation totale de nos diplômes ».
Pour Timothée Duverger, vice-président étudiant de Bordeaux III, l'annulation des examens serait une mauvaise chose : « Notre intérêt est double : continuer le mouvement contre la loi Pécresse et obtenir nos diplômes ».
Il ne faut pour autant pas exclure la possibilité que des étudiants plus radicaux viennent perturber le fragile équilibre de ce compromis mais l'université à bon espoir de rattraper son retard. « Ce n'est pas une année perdue. Nous avons, eu ces derniers mois, un rapprochement entre enseignants et étudiants et une certaine vie sur le campus qui n'existent pas habituellement. C'est un bénéfice qu'on ne perçoit pas forcément, mais qui sera important dans les années qui viennent ».