C’était bien avant la crise financière actuelle.
Avant la nomination bancale de François Pérol à la tête de Natixis (Banque Populaire et Caisse d’épargne fusionnées).
Avant le scandale de l’affaire Kerviel.
Avant que le terme subprime ne commence à faire son apparition dans le vocabulaire courant (entendons par là: le jargon que les Français acquièrent au fil des journaux de Vingt Heure, comme "ultra-gauche", "cyber-criminalité" ou encore "Black Bloc", et dont on ne sait pas très bien si la finalité est de rendre le téléspectateur encore plus paranoïaque et donc susceptible de voter pour le parti de l’Ordre, ou s’il ne s’agit que de lui inculquer des connaissances linguistiques nouvelles, qui le changeront agréablement des mots "pédophile", "terroriste" et "bande organisée").
C’était à une autre époque, alors que l’amateur d’humour grinçant avait un éventail de choix un peu plus large que les lâchers de salopes de Jean-Marie Bigard et les histoires de poils de cul de Franck Dubosc.
C’était un temps où les Nuls nous parlaient des banques et parodiaient cette campagne de 1990:
L’originale:Et la parodie…