De nouveau en recul de 4,8%, les ventes de deux-roues pour le mois d’avril 2009 sont toutefois meilleures que ce que les professionnels attendaient, après un mois de mars qui s’était conclu avec une baisse de 5,8 % des immatriculations.
Les espoirs de sortir des temps de crise ne sont pas encore effacés, comme le montre le report du salon du deux roues d’une année.
Le début d’année 2009 avait été catastrophique, notamment en raison de l’effet conjugué de la crise économique et d’une météo peu favorable à l’achat d’un deux-roues. Le mois de février, particulièrement mauvais, avait enregistré une baisse de 26,9% des immatriculations par rapport à 2008.
La tendance s’apaise donc avec des baisses moins marquées. 23 639 unités ont été vendues le mois précédent, ce qui semble être une amorce de reprise pour les professionnels. Cependant, tous se gardent bien de prévoir l’avenir et attendent confirmation des chiffres. Surtout, la France s’en sort bien mieux que ses voisins européens.
Le marché de la moto est suivi par les assureurs comme celui de la voiture. Comme pour tous les véhicules terrestres à moteur, la mise en circulation d’un deux-roues impose la souscription d’une assurance responsabilité civile (au tiers) et chaque achat donne l’occasion aux motards et autres utilisateurs de scooters de mettre en concurrence les différents acteurs et donc de revenir sur un marché en progression constante.
Toutefois, le Salon du deux-roues, qui se tient traditionnellement pendant le mois d’octobre des années impaires à Paris, a été reporté à octobre 2010. Thierry Hesse, commissaire général du salon, a indiqué à l’AFP avoir « pris la décision de reporter le salon 2009 dès l’automne 2008 », expliquant que des « marques importantes ont décidé de ne pas participer au salon en raison de la crise » économique.
Ce n’est donc pas les potentiels visiteurs qui ont freiné la tenue du salon, mais bien les difficultés du marché depuis l’automne 2008 qui « ont entraîné un certain nombre d’entreprises à suspendre leur participations aux salons ».