Plus on approche du vote européen et plus on s'aperçoit que tout le monde s'en fout. Malheureusement pour le PS, il ne profite pas du rejet de Sarkozy. Les gens de gauche penchent plus pour Mélanchon qui prône un socialisme retournant à ses fondamentaux. Les radicaux lorgnent plutôt en direction de Besancenot et du NPA. Les écolos et les Européistes donneront leurs voix à Daniel Cohn-Bendit et les modérés apprécient François Bayrou et ses attaques anti-Sarkozy. Il reste quoi au PS ?
Leurs sempiternelles querelles internes ; une Martine Aubry peu charismatique et quasi-absente des débats ; un programme issu du Manifesto européen mollasson ; une Ségolène Royal plus préoccupé par ses Pardons en rafales ; une guerre des chefs à peine larvée ; quelques cadres comme Jack Lang ou Claude Allègre qui louchent de plus en plus vers un poste gouvernemental. Bref, rien de très attrayant pour l'électeur de base non militant socialiste.
C'est dire si le PS pourrait réussir l'exploit de se faire battre par l'UMP alors même que le président est au plus bas dans les sondages, que la crise économique fait rage et que les conflits sociaux se multiplient.
Après avoir eu longtemps la droite la plus bête du monde, nous nous contentons du parti socialiste le plus con de tous les temps.
D'ailleurs, Nicolas Sarkozy l'a compris et il préfére un PS plus fort de peur de voir émerger le MODEM de François Bayrou en 2012. Et si ça arrivait, il serait sûr de perdre ce duel.
Dominik