Le rapport Cotis sur le partage de la valeur ajoutée est remis au Président de la République. Trois éléments ont retenu l’attention de la CFDT : croissance des inégalités entre salariés, croissance des rémunérations variables, croissance des dividendes aux actionnaires. La crise nous rappelle l’importance de corriger ces déséquilibres.
Ce rapport ne doit pas rester lettre morte, c’est pourquoi la CFDT demande :
au patronat d’ouvrir des négociations portant sur la gouvernance d’entreprise. Dans ce cadre, il s’agit de mieux intégrer l’intérêt des salariés aux décisions stratégiques, éviter les déboires auxquels la financiarisation excessive a conduit et parvenir à un meilleur équilibre dans le partage de la valeur ajoutée.
ier fiscal et en créant de nouvelles tranches d’impôt sur le revenu pour le rendre plus progressif. .
Pour la CFDT, la nécessaire réduction des inégalités, générées par la croissance des hautes rémunérations et la financiarisation des entreprises, passe par ces deux leviers.