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Face caméra, assis devant l'écriteau habituel, Nicolas Sarkozy parle en faisant semblant d'ignorer qu'il est filmé. A Nancy, mardi 12 mai, il parlait de la réforme de l'hopital. La veille, il avait concédé au corps médical une gouvernance plus collégiale des CHU. Les opposants à la réforme Bachelot n'ont pas trouvé le geste suffisant. Sarkozy a annoncé qu'il ne cèderait pas: "Je crois que nous avons trouvé un bon équilibre, nous n'irons pas plus loin." A Nancy, une sage-femme lui fait part, calmement, de ses inquiétudes (cf. video). Elle insiste notamment sur son "travail de prévention", vis-à-vis de couples "en rupture d'identité" et en "rupture sociale", qui n'est pas valorisé financièrement dans le système de tarification à l'acte. Globalement, le travail d'assistance des sages-femmes ne se mesure pas à la quantité de travail, mais à sa qualité. Comment faire ? "ça ne paye pas", "nos maternités deviennent déficitaires puisqu'on ne fait pas assez d'accouchements, pas d'actes". Une inquiétude du monde Hospitalier par politistution Hypocritement, le président botte e touche sr la question des moyens des hopitaux : "Je ne peux pas laisser réduire le problème de l'hôpital à la seule question du financement et des effectifs". Pourtant, le déficit des hopitaux est un reproche systématique avancé par le gouvernement depuis 2002 pour justifier la mise en place de la tarification à l'acte. "Ce déficit, je l'ai pas inventé, je l'ai trouvé (...) c'est pour ça que je suis là" a dû expliquer Nicolas Sarkozy à une laborantine qui l'interpellait le jour même pendant sa visite. Vraiment ? Un peu plus tard, Sarkozy justifie sa politique fiscale. Et le voici qui ment à nouveau sur le bouclier fiscal... Quand Sarkozy récidive sur le Bouclier Fiscal Allemand par politistution&alt;=rss