A peine la loi Hadopi adoptée par le Sénat il y a quelques jours, voici qu’elle se fait pirater par les membres d’un groupuscule nommés Pirate Bay !
En effet, après avoir été condamnés à payer 3,5 millions de dollars, les fondateurs de Pirate Bay ont juré qu’ils ne cracheraient pas au bassinet.
Au lieu de cela, ils ont piraté la loi Hadopi et maintiennent en otage plusieurs millions de bits qu’ils ne relâcheront que sous une seule condition : ne pas payer l’amende.
Ce qui démontre encore une fois que même si l’adoption est très en vogue en ce moment chez les Peoples, elle n’est pas sans risques.
Ce billet a été rédigé sans aucune menace particulière, juste pour dire qu’au lieu de collecter des donations ou de payer l’amende lui-même, Gottfrid Svarholm (anakata), l’un des quatre fondateurs de Pirate Bay, a imaginé un plan qu’il a baptisé le DDo$: ce n’est pas le DDoS (déni de service distribué bien connu dans la sécurité informatique) que nous connaissons, mais une attaque de type Distributed Denial of Dollars (déni de dollars distribué).
Son plan consiste à inciter tous ceux qui utilisent l’Internet à payer une petite somme de 0,13$ (”internet-avgift”), et de l’envoyer au cabinet juridique Danowsky, qui représentait l’IFPI (International Federation of the Phonographic Industry) dans le procès de Pirate Bay.
Comme le cabinet juridique ne bénéficie que de 1.000 transferts d’argent gratuits, si suffisamment d’utilisateurs d’Internet leur envoient une petite somme, cela finira par coûter de l’argent au cabinet Danowsky et aux maisons de disques pour gérer tous les paiements.
De cette manière, les fondateurs de Pirate Bay n’auraient pas à sortir l’argent eux-mêmes, et cela pourrait même avoir un impact sur les jugements futurs de cas de piratage.