Les concours ont souvent été de bonnes façons de créer la compétition nécessaire au développement rapide de technologie. On peut penser entre autre aux débuts de l’aviation et au X Prize pour les vols suborbitaux. Voilà justement que jeudi passé, comme me le soulignais mon collègue Cyril, on annonçait un nouveau X Prize: Le Google Lunar X Prize (vidéo).
La NASA avait lancé un projet similaire de robotique via ses Centennial Challenges mais le projet n’avait jamais vraiment levé. Avec l’appui financier et de visibilité de Google, cette nouvelle compétition est beaucoup plus ambitieuse. Il y a 30 millions de dollars US en prix pour les vainqueurs. Pour se mériter le Grand Prix de 20M$, “une équipe doit réussir, exclusivement grâce à des fonds privés, à faire atterrir sur la Lune un engin spatial, à parcourir un minimum de 500 mètres en surface et à transmettre vers la Terre un ensemble spécifique de vidéos, d’images et de données.” Google espèrent que cette initiative permettra à un petite équipe déterminée de mettre en valeur leur savoir-faire.
Il faut croire que l’espace a fait rêvé toute une génération d’ingénieurs et de programmeurs. Parmi les partenaires, notons Elon Musk, un autre richissime du web. Il avait vendu PayPal à eBay, pour réinvestir sa fortune dans SpaceX, une entreprise visant à produire des lanceurs de faible coût. Pour le Google XPrize, il fournit son lanceur Falcon avec un rabais de 10%.
D’autres entrepreneurs web, quoique non liés au Google X Prize, sont aussi actifs dans le développement de technologies spatiales. Notons entre autre Jeff Bezos (Amazon), qui développe aussi le lanceur Blue Origin et Paul Allen (Microsoft), investisseur dans SpaceShip One.