Senza bambini

 Le week end dernier, figurez vous que j’ai abandonné mes enfants.

Pas de spectacle, pas d’exposition, pas d’atelier, pas de travaux manuels, pas de littérature jeunesse, pas de square, RIEN, aucune activité pour les enfants !!!

Et là, vous vous dites, mais enfin, Valvec, qu’est ce qui te prend ?!

Il me prend, que pour la 1ère fois depuis plus de 4 ans, je suis partie re-re-voir la lagune avec MonHom. Tous seuls (enfin, presque !), en amoureux…

C’était évidemment très très très agréable. A refaire très vire. Dès que les grands-parents de garde dont je salue ici publiquement (bé oui, j’ai vraiment envie de repartir !!) le sens du sacrifice auront repris quelques forces !

A nous deux donc, Peggy, Burano, Spritz al volo et autres douceurs…

Mais de tout cela je ne dirai rien de plus, ce serait énervant !!

Par contre, incorrigible, j’en ai tout de même profité pour me demander : « Et Venise, avec les enfants ? »…

Et je l’affirme sans ménagement, Venise n’est pas du tout une destination à partager avec ses enfants, en tout cas tant qu’ils sont petits, et même plus tard à mon avis ! Ils auront bien le temps d’y aller lorsqu’ils se seront trouvé un ou une amoureux/se et que la Sérénissime croulera chaque année sous 50 millions de touristes, majoritairement asiatiques…

Et pourquoi pas avec les enfants ?

1/ parce que la topographie locale fait qu’on ne cesse de monter/descendre, monter/descendre des milliards de marches pour franchir rii et autres canale, et qu’avec une poussette ou de petites jambes, c’est vite lassant.

2/ parce que les sus mentionnés canaux ne sont en rien protégés, et que personnellement, alors même que je ne flippe jamais, je serais là-bas tétanisée à l’idée qu’un enfants tombe à l’eau.

3/ parce que, j’ai pas mal cherché, mais je n’ai pas vu le moindre espace vert (à noter tout de même trois bestioles à bascule dans les jardin de la Ca’ Rezzonico… une vision parfaitement décalée), la jeunesse locale, fort peu nombreuse du reste, étant condamnée à faire du vélo et autres trottinettes sur de magnifiques campi… Y’a pire, certes, mais y’a mieux aussi !!!

4/ enfin parce que j’ai bien observé quelques enfants et pré-ado en vadrouille, ils s’en fichaient pas mal des splendeurs de la belle décatie.

Alors bien sûr, restent les gelati et une certaine appréhension de la beauté absolue…