Nouvelle marque du passage à vide que connaissent les Etats-Unis en Afghanistan : le limogeage du général David McKiergan, le commandant en chef des forces américaines dans le pays. Après seulement onze petits mois d’exercice.
A sa place, le Département de la Défense vient de nommer Stanley McChrystal, Mr « contre-insurrection », qui a notamment pris du galon en Irak, en arrêtant Saddam Hussein et en éliminant le chef local d’Al Qaïda, Abou Moussab Al-Zarkaoui.
S’il est plus apte à aborder la réalité des combats en Afghanistan, sa nomination démontre une nouvelle fois, que l’administration Obama veut imposer sa « patte » dans les affaires militaires. Conscient qu’un « soft power » (le fameux pouvoir de séduction) est plus rentable que l’usage immodéré de la force, Washington souhaite limiter au maximum le risque de pertes civiles. Mais surtout, on n’affronte pas une guérilla par des moyens conventionnels…