Mais non, ce n'est pas l'automne. C'est juste que je viens de recevoir ma première lettre de refus pour ma toute dernière version du roman, enfin à peu près. Grasset, bon, c'était prévisible. Mais on s'imagine toujours des trucs, que Martine Boutang en personne me réponde. Au lieu de ça, pff, une vulgaire lettre type. J'aurais dû envoyer plus de manuscrits à la fois. Là, j'en ai encore 3 à envoyer et je suis déjà démotivée ...
Bon essayons de positiver, parmi mes quelques envois, quelle était la particularité de celui à Grasset?
- une lettre "humoristique" jointe au manuscrit : n'ont pas dû apprécier, la prochaine fois j'envoie une lettre désespérée.
- j'avais recollé une feuille sur l'enveloppe. Quand j'avais écrit le nom sur l'enveloppe j'avais mis Christine Boutang. Ca doit être Albanel et Boutin qui m'ont traumatisée. Je les imagine, décollant la feuille, avec un suspense insoutenable pour savoir ce qui se trouvait en dessous. C'est sûr, Martine a dû être traumatisée que je la confonde avec un tel monstre hybride, et aura refilé mon manuscrit aussitôt à un(e) stagiaire mal embouché(e)
- je leur avais envoyé un manuscrit avant ma toute dernière correction. Ca leur apprendra, il faudra qu'ils s'agenouillent devant moi pour connaitre la toute dernière version, s'il le souhaitent :-)
Tout espoir n'est pas perdu donc. J'attends encore les réponses de Gallimard et d'Albin Michel.