Eh oui, il existe encore des films dans lesquels on s’embarque en se disant: Vogue la galère, on va peut être passer un bon moment.
“Good Morning England” (The Boat That Rocked” en v.o. ou “Radio Rock Revolution” im Deutschland) de … mince c’est qui lui ? C’est le réalisateur de “Love Actually”. Tiens pour le coup, nos amis les distributeurs n’avaient pas osé rebaptisé “Love Actually” en “L’Amour En Fait”… Alors pourquoi “Good Morning England”… Ah? Oh! Non??! A cause de “Good Morning Vietnam” ??!! Naaaan! Si ? ‘Tain ça craint.
Bon alors, moi j’avais rudement bien aimé “Love Actually”. C’est vrai ! En plus il y avait la jolie Keira Knightley… Alors, quand j’ai vu que c’était le même réalisateur… c’est quoi déjà son nom. Je vais quand même pas le googler pour connaitre son nom… Si ? Ok:… Richard Curtis !
Bon alors c’est qui lui (…regoogling…), il a fait quoi comme truc ?: “Richard Curtis, de son nom complet Richard Whalley Anthony Curtis, né le 8 novembre 1956 en Nouvelle-Zélande, est un réalisateur, scénariste, et producteur de cinéma et de télévision britannique, d’origine néo-zélandaise.” Ah quand même ! Tout de suite la Nouvelle Zélande, on pense Peter Jackson, la Trilogie de l’Anneau, le tournage de Wolverine… Bon reprenons: “… auteur “Not The 9 o clock New”, co-créateur de Mr Bean, scénariste de “Quatre Mariages et un Enterrement”, première réalisation “Love Actually”. A quand même !!! C’est dingue comment on en apprend des choses sur le Net.
Bon alors qu’est ce que vous voulez que je vous raconte de plus ? Déjà, je viens de prouver par A+ B les limites de mes connaissances cinématographiques hors blockbusters hollywoodien. C’est vrai là, dès qu’on quitte les gros budgets Hollywoodien, y’a plus personne !
En attendant, “Good Morning England” est rythmé, vif, marrant, un peu prévisible mais en forme de cri d’amour envers une certaine forme de communication “pirate” et Rock’nroll et surtout de toute une époque… La plupart des acteurs s’amuse dans des contre-emplois: on à quand même à faire à une belle brochette de “méchants” en roue libre, Mission Impossible 3 (Philip Seymour Hoffman), Hannibal Rising (Rhys Ifan, aussi “Spike” l’ancien benêt de Notting Hill), Bill Nighy (”Viktor” et surtout “Davy jooooones”), Nick Frost (qui a laissé Simon Pegg suivre seul le sentier des étoiles)…
Il règne aussi un esprit très rock’n roll dans le fait d’avoir nommé un des personnages “Twatt” (Jack Davenport), permettant à Kennegh Branagh, le méchant ministre coincé du baigneur, de sortir un mot très très cochon (pour les Britanniques) à chacune de ses phrases. (Allez y faites une recherche de “Twat” dans Google… l’équivalent français serait peut être “Teuch” en plus graveleux. Any suggestion ?) Donc voir Mr le Ministre hurler soudain “Ass! Twat! Ass!” dans un excès de fureur, reste un moment intraduisible et on ne peut plus “choking” pour nos Perfides d’Albion…) ou encore “We got their testicules in our hand, Twatt and it feels good!”. Je pense que le shakespearien Kennegh a du prendre beaucoup de plaisir à refaire la prise.
Pendant 120 minutes, on va assister à des épisodes goguenards étalés sur une année de la petite vie de tous les jours à bord du bateau “Radio Rock”. Ambiance Steve Zizou avec la bonne humeur en prime. A houi, j’oubliais le synopsis: “En 1966, le Radio Rock, un bateau diffusant une radio pirate doit faire face aux ires du gouvernement britannique. Mais les Disc Jockey, de Dr Dave à Simon le simplet, ne comptent pas se laisser faire, et font rêver les jeunes avec du sexe, de la drogue et du rock’n'roll.”
C’est quand même bien le Net en fait. “faire face aux ires du gouvernement” ça le fait grave !