Le permablitz, quel drôle de nom !
Derrière ce mot à consonance germanique se cache une méthode simple qui consiste à réunir un groupe d’amis, de proches, de voisins ou encore d’étudiants pour accomplir, en peut de temps, des travaux de fondation dans un jardin. L’objectif étant de créer des tranchées et autres bassins de rétention d’eau. Cette événement conviviale est le point de départ de la création d’un espace de permaculture.
Si j’ai décidé de vous expliquer ce terme, c’est pour vous présenter ma dernière trouvaille : la permaculture urbaine. L’idée est simple, transformer une simple parcelle de gazon en un jardin autonome, fertile et extrêmement productif. Tout ceci en adéquation avec l’idéologie de la permaculture. A savoir, une vision globale et écologique du monde dont l’objectif est l’intégration de l’activité humaine au sein de l’espace naturel avec lequel elle co-évolue.
Les techniques utilisées sont toutes naturelles et enrichissent les sols en n’utilisant que ce que notre environnement a à nous offrir. On peut mentionner, à titre d’exemple, les bassins de rétention qui accumulent l’eau lors des fortes pluies, le mulch qui utilise les feuilles mortes et autres coupes de gazons pour enrichir les sols en nutriment, la culture sur buttes qui servent a créer à la fois des espaces à fort et à faible ensoleillement ou encore la cohabitation de différentes plantes complémentaires.
Si vous voulez plus de détails ou simplement mieux comprendre son fonctionnement, je vous incite vivement à vous rendre sur le site de Bill & Becky Wilson qui est un véritable guide de la permaculture urbaine (en anglais).