« Nous n'avons pas de pilote numéro un et numéro deux. » a confirmé Brawn. « Ils sont tous les deux traités de manière égale. »
Selon le directeur de l'écurie Brawn GP, les médias ont amplifié ce simple fait de course... Barrichello, parti derrière son équipier qu'il a dépassé au premier virage, est resté sur une stratégie à trois arrêts, pendant que Button changeait pour deux arrêts, et c'est là que certains pensaient que l'équipe voulait faire récupérer la première place à Button... L'ex-patron de Ferrari a donc mis les choses au point avec son pilote brésilien (C'est d'ailleurs Mr. Brawn qui a à tout prix voulu engager Barrichello pour cette saison ! Donc il ne lui viendrait pas à l'esprit de changer de doctrine.) et a expliqué : « Rubens a un formidable esprit d'équipe.
Tout le monde travaille très bien ensemble, Jenson et Rubens en sont conscients. Nous sommes portés par une très bonne ambiance et nous ne voulons pas qu'elle s'estompe. » On peut cependant comprendre la réaction de Barrichello, qui n'a pas encore gagné cette saison, qui ne veut pas se faire passer par son équipier, car il avait déjà connu un temps où il était désavantagé : lorsqu'il était chez Ferrari, équipier d'un certain Michael Schumacher... « Nous avons été honnêtes avec nos deux pilotes. » a ensuite affirmé Ross Brawn. « Ils sont au courant de la situation et leur ingénieur le savent : il n'y a pas de favoritisme. Nous offrons la même opportunité à nos deux pilotes jusqu'à temps que l'un d'entre eux n'ait plus de chance mathématique de gagner le titre.
Si un pilote peut le faire et l'autre non, nous devons nous concentrer sur ce pilote. Mais pour le moment, ce n'est que le début de la saison !... »