Les jeunes ont confiance en leur réussite future

La Fondation Wyeth, en partenariat avec l'institut de sondage Ipsos va à contre-courant de l'idée communément admise esquissant le tableau d'un 'djeuns' apathique, avachi sur sa chaise, plus proche de l'amibe dans ses réponses, et complètement dépressif.

Tout faux : le jeune a le regard vif, le poil arrogant, et la tête hautement dressée vers l'avenir, nous apprend-on, puisque 75 % d'entre eux considèrent avoir fait quelque chose de positif dans leurs relations amicales au cours des trois derniers mois. On tombe à 63 % dès qu'on s'approche de la famille et à 56 % quand on parle de l'école.
Dans le même ordre, ils notent à 8,4/10 leur réussite amicale, 8,1 pour la famille et 7,8 pour l'école en concluant sur 7,5 concernant leur bien-être. Plus de 7 ados sur 10 croient en leurs capacités à réussir, et 60 % qu'ils réussiront mieux que leurs parents - avec 12 % qui en sont complètement convaincus... En outre, ils sont plus d'un quart à contredire les informations dont nous faisions état sur la réussite scolaire, puisque 27 % d'entre eux considèrent que tout le monde a les mêmes chances de réussir.
Question d'époque probablement, les filières techniques sont plus convoitées que les générales pour ce qui est de leur assurer une réussite professionnelle. Pour eux, la confiance en soi représente un élément de réussite, avec le travail fourni, mais cette fameuse réussite, estiment-ils à 87 %, revient à se sentir bien dans ses baskets.

Pour mémoire, une étude menée l'an passé montrait que les étudiants étaient à 72 % très ou plutôt optimistes pour leur avenir. Il serait intéressant de confronter ces chiffres cette année...
Et que veulent les 'djeuns' ? L'amour, à 76 %, la liberté à 67 % et l'autonomie à 63 %. Les valeurs plus Star Academy sont relayées loin derrière, avec le pouvoir et la notoriété sont à 12 et 13 %. Les 824 ados âgés de 15 à 18 ans, qui ont répondu à l'enquête expliquent que pour près d'un quart d'entre eux, 23 %, une personnalité publique leur sert de modèle.
Ils sont 56 % à évoquer un membre de leur famille...