Depuis que les riches existent, ils remplissent leurs coffres et leurs greniers en tirant profit du travail des pauvres. Mais nulle malédiction n’impose aux hommes de vivre ainsi. Car depuis que l’homme existe, il a aussi cherché à imprimer sa marque sur sa propre destinée. Aujourd’hui, nombreux sont ceux qui commencent à prendre conscience qu’une partie de l’histoire humaine prend fin, histoire d’individus asservis à des conditions d’existence décidées par d’autres, et que, dans le même mouvement, une nouvelle histoire s’ébauche. S’étant aperçus de cette tendance, les gouvernants essaient de prendre les devants, en confisquant le débat. Mais ils arrivent trop tard. Leurs dernières innovations, notamment en matière d’écologie, méritent cependant qu’on affine les outils critiques. Mettre du vert à tous les étages ne change pas la fonction des immeubles qui abritent le pouvoir.