Le constat est malheureusement édifiant dès que l'on recherche des titres précis dans le domaine du cinéma, vous verrez la vidéo jointe.
Conclusion du dossier, je cite Stéphane Ruscher : "Au final, le fond du problème vient surtout du manque d'initiative des producteurs de contenu. L'impression qui émane de l'examen des débats sur le téléchargement illégal est celle d'un déséquilibre entre des dispositifs de sanctions qui occupent la majeure partie des échanges et des promesses évasives sur le développement de nouveaux modèles d'offre légale, à grands coups « d'engagements forts » et autres « laissons-leur un peu de temps » (au passage, la VOD a au moins 4 ans en France). On passe alors du verre à moitié vide à l'analogie de l'oeuf et de la poule : les défenseurs de la loi Hadopi répliqueront qu'une législation permettant des sanctions efficaces est préalable au développement de l'offre légale, ce qui fournit une excuse aux producteurs pour se retrancher et ne pas innover. On peut également penser que faire preuve d'audace et faire confiance à l'utilisateur peut s'avérer payant et attirer une partie des utilisateurs des réseaux P2P. Peut être pas tous, car il y aura toujours des utilisateurs pour préférer rester dans l'illégalité afin de ne pas passer à la caisse. Pour ces derniers, on ne pourra rien faire : leur expliquer le concept de juste rémunération du travail d'un artiste semble être une cause perdue d'avance. Mais on peut raisonnablement penser que la plupart des adeptes du P2P seraient prêts à payer pour une offre légale au moins aussi attractive que ce que l'on trouve illégalement, et que parvenir à cette offre n'est pas insurmontable techniquement ou juridiquement. Puisqu'il semble à peu près inévitable que la loi Hadopi passe sous une forme ou une autre, l'avenir nous dira si ce dispositif de sanctions « douces » (pour reprendre les mots de Madame la Ministre de la Culture) favorise l'innovation ou permet au contraire aux producteurs de contenu de camper sur leurs positions..."
Bref, plus d'offres légales et vite, ça urge!