Vous avez noté que je me traine une flemme incommensurable. L’actu récente me force donc à republier un texte originellement posté chez Pingoo.
Dans la vie, il y a des gens qu’il faut fréquenter et Philippe Val (Paix soit sur Lui) en fait partie.
Je ne vous le présente pas ; c’est le rempart contre l’intolérance, Blandine jetée aux islamistes, le Simon Wiesenthal moderne.
On se souviendra de Philippe (que mille lumières éclairent ses pas), acculé face à ces méchants islamistes, pierre à la main, qui osaient employer la méthode barbare et antidémocratique de porter plainte contre son journal. Philippe (que le chant des anges résonne à ses oreilles) regrette d’ailleurs que Royal ne lui ait envoyé qu’un sms pendant le procès qui l’opposait à la bête immonde. C’est vrai que c’est mesquin ; j’ai personnellement érigé un autel à sa gloire.
On retiendra Philippe (que des pétales de lys tombent devant lui), pourfendeur du nouveau Faurisson aka Siné.
On pleurera avec Philippe (que des parfums de rose l’entourent), tout ému du documentaire qui sort ces jours-ci “C’est dur d’être aimé par des cons” de Daniel Leconte sur l’affaire des caricatures.
Evidemment Philippe (que 100 houri embrassent ses pas) nous gratifie d’une interview. On l’en remercie.
La pensée de Philippe (que les femmes tombent en pâmoison à son contact) n’est pas aisément résumable et c’est presque un blasphème que de le faire. Néanmoins je vais m’y essayer.
C’était mieux avant. Du temps où Philippe (que des chatons ronronnent à son approche) était jeune, il y avait des valeurs. Quand on était journaliste, on ne critiquait pas son patron. Aujourd’hui, de jeunes journalistes gauchistes nourris au lait de la propagande antisioniste se permettent tout. Y compris de critiquer Philippe (que sa parole soit entendue).
Comme le dit Philippe (que l’amour éternel déferle sur lui) “Du coup, les antisionistes, ou propalestiniens, ont pour cette forme de religion [l(islamisme] quelque douceur plus ou moins avouable”.
Philippe (que les mers s’écartent devant lui) ne comprend pas le problème posés par ces barbares assoiffés de sang. On le comprend.
Quand les associations catholiques attaquent Charlie-Hebdo, ils le font de façon bon enfant, dans un processus démocratique si cher à Philippe (que des grappes de raisins mûrs lui soient offertes). Quand ce sont des sauvages pédophiles, c’est tout à fait différent.
Et il faut les combattre. Avec Philippe (que mille glaives étincellent à sa ceinture).
Nous terminerons par une citation “Mais faut quand même pas déconner, la France n’est pas la Corée du Nord”