Ce serait la nouvelle du jour : après le pantouflage prochain de son directeur de cabinet, voici la ministre que l'on donne partante à la Commission européenne. Pantouflage ultime ? A l'approche du remaniement gouvernemental, chacun sembler chercher à se recaser au sein de l'équipe Fillon. Selon le quotidien allemand Die Welt et des sources "diplomatiques", Nicolas Sarkozy et l'actuel président de la Commission José Manuel Barroso auraient validé cette proposition : Lagarde remplacerait Neelie Kroes, en tant que commissaire à la Concurrence. Chez la ministre, on ne fait pas de commentaire. La ministre de l'Economie est sur tous les fronts : elle tempère, comme d'habitude, le pessimisme économique ambiant. Elle préparait surtout les esprits à une nouvelle révision dégradée de la récession en France : -0,6% du PIB attendu pour le second trimestre. Elle prépare aussi un nouvel allègement de l'ISF, : le plafond du crédit d'impot pour ceux qui investissent dans les PME serait prochainement doublé (à 100 000 euros). Enfin, elle a annoncé avoir trouvé un accord avec les assureurs-crédit, mercredi 13 mai, par lequel ces derniers s'engageraient à informer au préalable les entreprises dont la couverture est réduite par les assureurs-crédit. Ironie du sort, cette information sort le jour où son directeur de cabinet planche devant la Commission de Déontologie, au sujet de son prochain "transfert" chez France Télécom. Le géant de télécoms est régulièrement scruté, de par sa taille et son actionnariat mixte, par les autorités de concurrence. Imaginez donc Christine Lagarde, commissaire à la Concurrence, demander des comptes à Stéphane Richard, patron de France Télécom. Croustillant, non ? Le 3 mai dernier, Christine Lagarde a montré qu'elle avait parfois davantage d'humour à l'étranger que dans propre pays... La joke de Christine par Ptite_Mule&alt;=rss