Placée sous la tutelle (et l’autorité morale) du prénom-symbole du patrimoine-cinéma Français (Gérard Depardieu, Gérard Jugnot, Gérard Darmon…), l’Académie des Gérard et sa Cérémonie jaculatoire ont pour objectif de récompenser les réalisations les plus remarquables du Cinéma, étant bien entendu que la notion de « remarquable » est aussi relative que le talent d’Arielle Dombasle.
Gérard du réalisateur qui fait toujours le même film, mais en un peu moins bien à chaque fois :
– Agnès Jaoui pour Parlez-moi de la pluie.
Gérard du film pour lequel avant d’y aller t’avais un doute et après, une certitude :
– L’Emmerdeur, de Francis Veber.
Gérard du réalisateur ou de l’acteur qui parle de son film comme si c’était le dernier Fellini, alors que même toi tu fais mieux avec ton Nokia et trois copains bourrés :
– Francis Huster pour Un homme et son chien.
Gérard du désespoir féminin :
– Catherine Deneuve dans Cyprien.
Gérard du désespoir masculin :
Cali dans "Magique"
Gérard de l'erreur de casting :
– Richard Berry dans L’Emmerdeur.
Gérard de la feignasse qui recycle un de ses vieux sketches en film d'une heure et demie :
– Gad Elmaleh dans Coco
Gérard de l’acteur qu'on engageait au départ parce qu’il était moche et que c’était rigolo, mais dont on a fini par faire un sex-symbol en lui faisant porter un pull à col en V à même la peau et une barbe de trois jours, alors qu’objectivement, il a toujours la même gueule :
– Jean-Paul Rouve dans Sans arme, ni haine, ni violence
Gérard du plus mauvais film :
– Cyprien, de David Charhon.
Gérard de l'actrice qui bénéficie le mieux des réseaux de son mari
– Arielle Dombasle dans La possibilité d'une île" de Michel Houellebecq
Gérard d'honneur pour l'ensemble de son œuvre
– Antoine de Caunes