Julie Benz est une actrice plutôt mignonne. De grand yeux clairs larmoyant au moindre coup de vent. Un profil de victime. Le genre qui court dans le sable gluant pour échapper au méchant tueur à machette en pleurnichant.
Et c’est là toute sa force.
Alors on a eu Dexter Morgan qui range ses feuilles de cellophane et ses scalpels pour la protéger.
On a eu John Rambo, la mine en accent grave qui gorifie à tout va les méchants birmans aux moeurs anti républicaines. Il ira quand même jusqu’à arraché une gorge à main nue pour les beaux yeux de la belle qui n’en demandait pas tant !!!
Et maintenant on a Nick Castle, alias Le Punisher, qui déssoude dans toutes les directions et décide de protéger la douce Julie en trucidant tout âme qui vive dans son périmètre, couteau, arbalète de poche, fourchette, calibres multiples et son sourire en accent circonflexe.
Donc l’équation des producteurs est plutôt simple. Fille qui pleurniche + héros sadique + méchants grimaçants = bain de sang garantie. Et on critique l’industrie pornographique avec leurs films gonzo ? Alors que Hollywood “gorifie” l’utilisation de la violence pour protéger les grands yeux tristes de Julie Benz ? Après la Scream Queen voici donc la Snivel Queen. Le genre qui avec son regard de chatte faisant ses besoins dans la braise, provoque une bouffée de testostérone dans les rares neurones du héros qui se transforme en Hulk vengeur sadochiste, masique, grossièrement vulgaire et vulgairement grossier !
On est dans la finesse absolue. Alors rappelez vous. Il y a Julie Benz au casting ? Cela signifie que les méchants vont être punis façon Saw VI de Morteau.