Au nom du PS, le député de Paris, Jean-Marie Le Guen, suite au discours du président-militant-UMP, a estimé que Sarkozy a été obligé de calmer le secteur hospitalier. C’est vrai qu’avec les universités, les sage-femmes, les internautes et leurs écrans noirs… des mobilisations à venir… ça faisait beaucoup…
C’est, de fait, ”un recul” et il en appelle certainement d’autres. L’examen du projet de loi démarre ce mardi au Sénat.
Le Guen a dit saluer la première victoire de la communauté hospitalière car, par une forte mobilisation, elle a réussi à faire reculer le gouvernement sur ce que la Droite voulait imposer en force en terme de gouvernance des CHU.
Sarkozy a du reconnaître la rupture de confiance entre le monde hospitalier et sa méthode de gouvernement mais ce n’est pas en procédant de cette façon, précipitée et hautaine - car il en a profité pour donner des lecons et se moquer des analyses sur un ton déplacé - qu’il contribuera à la restaurer, a développé Le Guen.
Le PS souhaite que “l’urgence” (c’est-à-dire une seule lecture par assemblée) soit levée afin de permettre une seconde lecture à l’Assemblée nationale.
Sarkozy ignore les graves difficultés budgétaires imposées à l’hôpital public et ne répond pas aux aspirations de la communauté hospitalière que ce soit au niveau des emplois ou des investissements.