Après de longues semaines d’absence, The Electrocorp Project revient (en force) pour un troisième opus. Les invités du jour ne sont autres que le duo géants transalpins connu sous le nom de Blatta & Inesha.
Il y a encore quelques années, la simple évocation de l’Italie produisait sue le cerveau de votre interlocuteur une série de flashs (aka. clichés):
- Une assiette de pâtes servie par une plantureuse Mama et accompagnée d’un verre de chianti.
- Des mecs portant des lunettes possédant une surface vitrée supérieure à celle des Twins towers (avant que Ben Laden ne se prenne pour Philippe Stark et réétudie le design de ces dernières) et floqués Prada de la tête au pied.
- Des voitures rouges, bruyantes et chères avec un fake du logo Ralph Lauren sur le capot (Il parait que çà fait chic quand même, allez savoir pourquoi).
Puis, on a commencé à envisager le pays musicalement parlant. Je ne vous cacherai pas que c’est ce cher Luciano P. qui a été l’instigateur de l’essor sonore (voire de l’explosion sonore du pays). Ont ensuite immergé les Crookers et autres Bloody Beetroots, atteignant les sommets de la gloire à grand renfort de disto et de rip. Mais les temps changeant, le public à commencé à faire la fine bouche: “C’est toujours pareil”, “Je suis déçu par rapport à ce que le preview laissait présager”.
Devant un tel marasme, Silvio Berlusconi (qui vient d’ailleurs de ce faire pointer par sa femme) craignant pour l’avenir musical de son pays à décidé de donner carte blanche à nos deux invités du jour: Blatta & Inesha. Leur mission (et croyez moi, ils l’ont acceptée): Rendre à l’Italie sa dignité musicale en perdition
Pour ce faire, les deux comparses ont misé sur une approche psychédélique du problème. Vous trouverez ci-dessous leurs premières propositions de réformes.