En effet, Jérome Bourreau-Guggenheim, responsable de la stratégie de TF1 Internet avait été licencié par TF1 à cause d'un mail anti-Hadopi qu'il avait envoyé à Françoise de Panafieu celle-ci l'avait transféré au ministère de la Culture en omettant de masquer le nom de l'expéditeur. Et de là, le mail avait été retourné à la chaîne. Peu de temps après, TF1 licenciait Jérome Bourreau-Guggenheim pour « divergence forte avec la stratégie » du groupe.
Albanel s'explique devant l'Assemblée
Elle a ajouté : « J'ai le plus grand respect pour l'autonomie des chaînes, pour leur liberté de décision et de gestion. Et le plus grand respect pour la liberté des journalistes. J'ai pris mes responsabilités dans cette affaire et je crois que nul ne peut m'accuser du contraire sans mentir ».
À peine avait-elle fini sa déclaration que l'opposition s'est mise à marteler deux slogans. Le premier destiné à la ministre était « démission, démission ». Le deuxième adressé à Françoise de Panafieu était « balance ! ».
TF1 devra répondre de ses actes devant les Prud'Hommes
Jérome Bourreau-Guggenheim, lui, ne compte pas en rester là avec TF1, il a d'ores et déjà saisi les Prud'Hommes. L'AFP reporte que l'ancien employé de TF1 conteste son licenciement à cause d'une différence entre les motifs officiels invoqués par la chaîne et le contenu de sa lettre de licenciement.
En effet, TF1 avait déclaré que « les prises de position particulièrement radicales exprimées publiquement » par l'employé avaient « conduit l'entreprise à se séparer de ce responsable » car elles étaient « contraires aux déclarations officielles du groupe, notoirement en faveur de cette loi ».
L'avocat de Jérome Bourreau-Guggenheim, Me Emmanuel Noirot a affirmé : « ces reproches sont infondés et ne figurent pas dans la motivation de la lettre de licenciement », de plus sont client n'aurait « jamais eu connaissance d'une quelconque prise de position officielle de TF1 au soutien du projet de loi Hadopi ».