La vidéo, un domaine réservé aux Professionnels ?

Publié le 12 mai 2009 par Frederic Canevet @conseilsmkg

Si la vidéo de qualité “Pro” est difficile à obtenir seul sans le budget adéquat ou une bonne agence de communication, cela ne veut pas dire qu’elle ne peut pas être utilisée “en amateur”.

En effet même si vous jouez votre image de marque en utilisant des vidéos de mauvaise qualité, il est possible d’utiliser la vidéo “low cost” dans certains contextes :

- Sur les blogs où c’est plus le contenu et générer un nombre important de vidéos qui sont déterminants.

Par exemple nos vidéos sur ConseilsMarketing.fr, grâce au statut “Motion Maker” nos vidéos peuvent être mises en ligne en haute définition avec un très bon rendu (voir Comment faire de la pub via Facebook).

- Lors des vidéos de témoignages clients (avis ou cas clients), car il est plus admis d’avoir une moindre qualité (cela fait plus “vrai”). Une bonne astuce consiste d’ailleurs à rassembler dans 1 seul journée son “shooting” afin de réduire les coûts et à produire une quantité suffisante (ex: une matinée client, un salon…), voire même de demander à ses clients de se filmer eux même !

Par exemple : le site TrendyBuzz où des séries d’interviews ont été réalisées sur la thématique de l‘eRéputation par des experts du Web.

- Pour les vidéos de buzz, où c’est plus l’idée qui prime sur la réalisation. Mais dans ce cas il ne faut pas hésiter à revendiquer son amateurisme dans son scénario et sa manière de jouer, et ne pas chercher à faire “pro”.

Par exemple les vidéos Jean Jacques Goldman qui se fait remettre à sa place par un faux producteur…

Il est d’ailleurs intéressant de noter que le budget n’est pas une garantie de succès d’une vidéo virale. Pour preuve les résultats du sondage ci-dessous réalisé par Marketing Sherpa (1000 marketeurs interrogés) qui indique que les grosses vidéos virales (+ de 100 000 $), n’ont été un succès que dans 1 % des cas. Le plus fort taux de succès (visionnage, notoriété…) d’une vidéo virale étant avec un budget entre 1 000 et 10 000 $ !

- Lors d’interviews ou de présentations évènementielles, car l’on se place dans le cadre d’un “Live” où il est accepté un niveau de qualité moindre, et où la manière de filmer est plus simple dans son fond (un discours avec 1 personne en plan moyen) et la forme (1 caméra sur pied, 1 éclairage, 1 micro).

Par exemple Olivier Dauvers du Magazine Grande Conso qui réalise des Chroniques sur la Grande Distribution de très bonne qualité par lui même avec une caméra et un micro façon “reporter de guerre”.

Voici d’autres exemples de vidéo « amateurs » qui ont pourtant de très belles audiences car misant plus sur l’histoire, la mise en scène, l’humour… que sur la technique en elle-même :

- Le Gadget « Creme That Egg ! »
- Les vidéos en Stop Motion “Iron Man versus Bruce Lee” et un clip musical filmant des personnes au sol.
- Les Lip Dub avec par exemple “Le Méchant Lip dub
- Le Karaoke avec la chanson “Hadopi