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257° Good Morning England

Publié le 12 mai 2009 par Jacques De Brethmas
 

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257°   Good Morning England
Et voilà que ça recommence!

Allez tous voir « The boat that rocks ». Mais même si vous le voyez en VO (une évidence), en France ce sera « Good Morning England », en Allemagne « Radio Rock Revolution » (prononcez « révolutzion », et dans les pays hispaniques « Radio encubierta ».

Sans doute le titre français fait-il allusion à "Good Morning Vietnam", cet excellent film de Barry Levinson qui en 1987, retrace les aventures de la radio américaine destinée aux soldats du Vietnam, et qui fit découvrir Robin Williams. Mais alors, pourquoi seuls les Français ont-ils droit à ce clin d'oel? Bref...

En tout cas, ne manquez pas cet ovni qui pourrait devenir un film culte.

D'abord, c'est un concert quasi ininterrompu des meilleurs morceaux de rock et de pop des années 60.

Ensuite, c'est un festival d'humour anglais sans un instant de répit.

257°   Good Morning England
Et enfin, s'il existait un oscar de la subversion, c'est à ce film qu'il faudrait l'attribuer, au moins pour cette année.

Si on essaie de faire la « genèse », à toute action correspond une réaction. Seuls les Anglais possédaient à l'époque une société assez « manche à balai dans le cul » pour engendrer un tel séisme. Jusqu'en 1969, la BBC ne programmait que 45 minutes de rock et de pop par semaine, au milieu de la nuit, dans une émission confidentielle. Les majors devaient être contentes: c'est sans doute le moment de leur histoire où elles ont vendu le plus de disques! On était loin d'hadopi!

Le film retrace l'histoire du « Boat » de « Radio Rock » la plus célèbre des radios pirates qui émettait depuis les eaux internationales de la mer du Nord, et de la guerre en règle que lui livra le gouvernement britannique de l'époque.

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Toute l'Angleterre était à l'écoute, et la querelle prit une telle importance médiatique que c'est plus qu'une musique, mais toute une culture libertaire qui envahit les foyers britanniques de l'époque. Il y avait asphyxie générale, et l'oxygène arrivait par les ondes.

Un scénario qui s'encombre peu des intrigues amoureuses qui pourrissent habituellement les films d'action, un montage certes académique, mais rapide et efficace en forme d'épopée, des moyens techniques surprenants et un humour ravageur continu accrochent le spectateur dès les premières minutes et le placent jusqu'à la fin en position de demandeur. Ce film est une drogue addictive!.

Ajoutons à cela la surprenante apparition de Philip Seymour Hoffman, qu'on avait plutôt l'habitude de voir dans des rôles comme « Capote », « Le talentueux Mr Ripley » on comme prêtre dans « Doutes »

http://brethmas.blogspot.com/2009/02/234-doute.html

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le charme d'un jeune premier, Tom Sturridge, qui tient l'écran pendant tout le film mais n'arrive qu'en quinzième position dans le générique et ne figure même pas sur l'affiche, une absolue décontraction du scénario et des situations à propos des libertés sexuelles, et quelques surprises et clins d'œil que je ne vous déflorerai pas ici.

Bref tous les ingrédients d'un cocktail suffisamment explosif pour que vous vous éclatiez comme des bêtes en allant voir « The boat that rocks ».

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