Dans un effort de faire appliquer la législation en vigueur concernant le domaine des jeux en ligne en France, le ministre du budget Eric Woerth a fait plusieurs appels aux opérateurs de casinos. Dernièrement, la question sur l’ordre du jour et qui a fait l’objet de plusieurs tels appels, a été la cessation immédiate des campagnes de publicité menées par BetClic, des campagnes “visant à inciter les gens à jouer”.
Mais il ne s’agit pas tout simplement d’une publicité que le ministre veut interdire, dans le même pot sont toutes les autres activités illégales des opérateurs de jeux en ligne. BetClic, un acteur majeur de l’industrie, a promu ses services à l’aide de la station de radio Europe 1. Mais, en raison du dissentiment du gouvernement, publiquement manifesté, BetClic a accepté de cesser ses campagnes publicitaires qui étaient en cours. En principe, la société a accepté de mettre fin à sa campagne publicitaire sur Europe 1, à condition que ses concurrents respectent les mêmes mesures.
Ce n’est aucun secret, la part du lion dans l’industrie des jeux en ligne appartient à la PMU et à la Française des Jeux. Selon toutes les apparences, ces opérateurs seront en mesure de tirer le maximum de profit de leur position dominante sur le marché, sur toute la période des 7 prochains mois. L’appui du gouvernement est, semble-t-il, garanti.
Le système que la France a mis en place dans le domaine des jeux en ligne perdurera jusqu’en 2010. Jusqu’au 1er janvier 2010, les seuls autorisés à offrir leurs services aux joueurs sont les opérateurs nommés. Les opérateurs étrangers de casino gratuit ont été priés de cesser immédiatement leurs opérations en France. Par conséquent, le délai doit être respecté et aucune concurrence étrangère ne sera autorisée. Au début de l’année prochaine, le parlement décidera la manière dont la question sera traitée, avec un plébiscite.