Béatrice Martin a un cœur de pirate. Un regard de moussaillon rebelle, des aventures marines en tête et autant de bourrasques dessinées sur les bras. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, cette Québécoise de 19 ans a fait chavirer les critiques de la Belle Province. Aujourd’hui, elle mène sa barque sans soubresaut et met la cap sur le Vieux Continent.
Ce soir, elle tentera de faire une place à ses comptines adolescentes dans notre quotidien, associant son drôle de surnom à la dernière vague musicale à avoir déferlé du Canada sur nos européennes oreilles (dont on peut citer Ariane Moffat, au rayon nouvelle chanson française, ou Malajube et Karkwa, deux groupes également présents en cette Nuit Botanique, dans un versant plus rock). "Je ne voulais pas faire ça sous le nom de Béatrice Martin. Cœur de Pirate, c’est un peu parti à la blague, par hasard. Puis ça a pris son sens avec le temps, alors je l’ai gardé. Un esprit vengeur mais un esprit romantique... L’idée me correspondait bien." (...)
Extrait de l'article : nuits du botanique, Marin d’eau douce cherche tourbillon, par Nicolas Capart, la libre, le 12/05/2009