Anne Ancelin-Schützenberger, mère de la psychogénéalogie
Publié le 12 mai 2009 par Laurence Roux-Fouillet
mardi 12 mai
Anne Ancelin-Schützenberger, mère de la psychogénéalogie
Psychologies Magazine de ce mois-ci* consacre un bel entretien à la psychanalyste française Anne Ancelin-Schützenberger, qui a développé la psychogénéalogie en France dans les années 80. Cette méthode d'investigation transgénérationnelle se propose de nous libérer du "poids", souvent inconscient, de nos fidélités familiales. Son best-seller "Aïe mes aieux"**, paru en 1998 résume son travail patient auprès de familles qu'elle a aidées, en dénouant les fils d'un héritage invisible et limitant. Non pas en se fiant à son intuition (encore que celle-ci soit nécessaire pour orienter les pistes) mais en recoupant les données généalogiques et preuves pour rétablir une vérité enfouie par les générations. Que n'a-t-on écrit, depuis, sur les "secrets de famille"!
Je suis impressionnée par la psychogénéalogie, en ce qu'elle porte de sens. J'ai surtout pu constater à maintes reprises que certains blocages chez un individu ne trouvaient aucune explication dans sa propre existence. Il fallait aller chercher ailleurs, plus haut dans son arbre pour comprendre pourquoi il s'interdisait une chose, ou en reproduisait une autre. La bonne nouvelle, c'est que l'on peut à tout moment - et à n'importe quelle génération, libérer ce qui bloque, pour continuer, fort de ce que l'on a choisi soi-même.
A travers cet entretien, cette nonagénaire lumineuse donne aussi une belle leçon de vie et d'optimisme. De quoi regarder l'avenir en bleu, comme ses yeux.
* mai 2009
** Ed. Desclée de Brouwer
Posté par espaceducalme à 07:23 - Wikirelax -
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Tags : psychogénéalogie