Magazine Culture
Le feuilleton Hadopi pourrait connaître une fin, aujourd’hui, à l’assemblée, à l’issue d’une épopée pitoyable où le ridicule n’a tué personne, sauf peut-être les libertés individuelles.
Ridicule, d’abord, évidemment, parce que cette loi ne sert à rien. Elle ne fera pas rentrer un sous de plus dans les poches des éditeurs, distributeurs et artistes. Elle sera contournable, techniquement avant même sa mise en application (elle l’est déjà, d’ailleurs, via le streaming et autres geekeries). Enfin, il est à peu près prouvé que les œuvres piratées n’auraient pas été achetées. Soit les pirates sont eux-mêmes d’avides consommateurs de produits culturels et téléchargement uniquement pour découvrir, avant un achat, soit les pirates sont des mômes n’ayant pas un radis pour acheter des disques ou n’ayant pas du tout l’intention d’acheter, juste de faire une bande son pour une soirée entre potes.
Ridicule, le comportement de nos vieux artistes qui ont eu la prétention de mettre la gauche face à la culture alors qu’ils ne sont que des vieux crabes protégeant leurs propres intérêts financiers, probablement à la demande des éditeurs, sans rien ne comprendre à la technique, au progrès technologique et aux évolutions lentes de la société.
Ridicule, les ténors de l’UMP qui ont accusé la gauche d’avoir triché quand le texte a été débouté une première fois. « Hou ! Les méchants députés socialos cachés derrière les rideaux ». Ridicule, le respect de la démocratie.
Ridicule car inapplicable techniquement, détournable par les pirates et faisant courir des risques aux usagers qui n’y connaissent rien, qui se sont contentés de prendre une box dans le magasin du plus proche opérateur, … Ridicule car très couteuse.
Ridicule, la scène du type de TF1 viré et surtout le Ministère de l’Intérieur cherchant un coupable…
Ridicule car désapprouvé par les textes Européens avant même son vote par le Parlement national.
Les débats auront eu un seul côté positif : souder les blogueurs.
A ce propos, Irène nous propose un tour complet de la situation, de même que Boris et FalconHill. Peuples nous a retrouvé David Martinon qui s’imagine qu’Hollywood soutient Hadopi.
Ridicule, d’abord, évidemment, parce que cette loi ne sert à rien. Elle ne fera pas rentrer un sous de plus dans les poches des éditeurs, distributeurs et artistes. Elle sera contournable, techniquement avant même sa mise en application (elle l’est déjà, d’ailleurs, via le streaming et autres geekeries). Enfin, il est à peu près prouvé que les œuvres piratées n’auraient pas été achetées. Soit les pirates sont eux-mêmes d’avides consommateurs de produits culturels et téléchargement uniquement pour découvrir, avant un achat, soit les pirates sont des mômes n’ayant pas un radis pour acheter des disques ou n’ayant pas du tout l’intention d’acheter, juste de faire une bande son pour une soirée entre potes.
Ridicule, le comportement de nos vieux artistes qui ont eu la prétention de mettre la gauche face à la culture alors qu’ils ne sont que des vieux crabes protégeant leurs propres intérêts financiers, probablement à la demande des éditeurs, sans rien ne comprendre à la technique, au progrès technologique et aux évolutions lentes de la société.
Ridicule, les ténors de l’UMP qui ont accusé la gauche d’avoir triché quand le texte a été débouté une première fois. « Hou ! Les méchants députés socialos cachés derrière les rideaux ». Ridicule, le respect de la démocratie.
Ridicule car inapplicable techniquement, détournable par les pirates et faisant courir des risques aux usagers qui n’y connaissent rien, qui se sont contentés de prendre une box dans le magasin du plus proche opérateur, … Ridicule car très couteuse.
Ridicule, la scène du type de TF1 viré et surtout le Ministère de l’Intérieur cherchant un coupable…
Ridicule car désapprouvé par les textes Européens avant même son vote par le Parlement national.
Les débats auront eu un seul côté positif : souder les blogueurs.
A ce propos, Irène nous propose un tour complet de la situation, de même que Boris et FalconHill. Peuples nous a retrouvé David Martinon qui s’imagine qu’Hollywood soutient Hadopi.