L’autre week-end, je m’en suis allée au museum d’histoire naturelle. C’est qu’on m’avait dit qu’il y avait des machins siamois qui flottaient dans du formol, total j’ai surtout vu des squelettes de bébés de 3 mois, j’ai moyen rigolé (on dirait des jouets Kinder un peu trashy)(et super relou à monter, qu’ils doivent être).
J’en ai cauchemardé pendant 8 jours, de ces bestiaux sans sépulture.
Notez quand même qu’en regardant bien, on remarque une belle ressemblance avec la blogosphérie féminine.
Une photo de famille quoi.
D’ailleurs bon, au bout d’un moment ça va bien de jouer les paléontologues, mais je suis littéraire de formation moi, et puis j’y venais poussée par une curiosité malsaine, pas pour faire une thèse sur le troisième métacarpien des ursidés avant l’ère glaciaire.
Donc j’ai cherché le fashion. Partout.
La tache était pas aisée, je vous le dis. En même temps on a jamais vu Kate Moss dans un musée, donc c’est qu’il doit y avoir répulsion mutuelle.
Et bah détrompez-vous, je vous dirai. La mode est partout, tout comme la vérité est ailleurs. Partout! Elle se cache entre un système digestif de gnou et un squelette de bébé phoque fracassé à la matraque.
Elle est belle comme un système digestif de gnou aussi parfois, mais c’est une autre histoire.
Ouh là là, passionnante cette affichette!
Le sac qu’est en passe de détrôner vos Dreyfuss et autres Darel mesdames: la besace Groland!
(combien vous pariez qu’elle, elle était là pour sa thèse sur les ongulés de somalie septentrionale pendant le règne d’Henri VIII?)
Quand on dit que Paris est la ville de la mode, moi je vous affirme qu’on ne se moque pas de vous. Elle est à tous les coins de rue.
Et nous terminerons par une illustration de la tenue parfaite pour aller cavaler dans le jardin des plantes un dimanche après-midi; une tenue qui dit “moi, je suis super cultivée après j’enchaîne sur le musée Balzac”:
(ça dit aussi je fais 1m40 et je complexe chanmé)
Une belle après-midi pleine d’humanisme et d’amour de son prochain, je dirais.