Les derniers billets qui paraissent sur un livre ont un petit goût coquin, délicieux. Ils ont paradoxalement le goût de la surprise au moment où l'auteur croit avoir tout lu ‒ sinon tout encaissé. Il découvre que l'on pense encore à lui, au moment où il se voit emporté par le reflux. Et comme, dans ces derniers billets, le chroniqueur se sent obligé d'apporter un point de vue différent, il le trouve. L'auteur du livre voit soudain son oeuvre re-redécouverte, ré-expliquée, à tel point qu'il peut avoir envie de la relire.
Tous ces bonheurs viennent de m'arriver en ce début de mois, en lisant "Le Magazine des livres" et la page qu'ils m'ont consacrée. Billet sur le livre par Amélie Rouhier, plus interviex par Joseph Vebret.
Lisez ce magazine, désormais mensuel, vous ne perdrez pas votre temps, même si vous sautez cette page émouvante.
Je ne sais pas si ladite page donnera un second souffle à la carrière de "Le film va faire un malheur", mais elle m'envoie un grand coup d'oxygène dans les bronches au moment où je suis plongé dans l'écriture de mon nouveau roman.
Je n'ai pas ajouté de visuel à ce billet parce que je n'ai pas d'idées. Si vous en avez une, elle est la bienvenue. Les miennes, je les garde pour mon roman.
LES COMMENTAIRES (1)
posté le 01 juin à 08:57
Toutes mes félicitations ! Pour ma part, je pense que je vais acheter ce magazine, celà va peut-être démotiver quelque peu mon enthousiasme, mais je garde la conviction que le roman sur lequel je travaille en ce moment est dans l'air du temps... Et puis, le principal, c'est de se faire plaisir en écrivant... Tans pis si celà ne plaît pas forcément à tous... même aux éditeurs... Je ne pense pas en "argent", je pense en "plaisir". Quel mal y a t'il à procurer un peu de bonheur, un peu d'évasion, dans ce monde en pleine crise ? Perso, je n'en vois aucun ! Alors, bonne chance pour la suite. Amicalement