La voiture électrique représente l'une des réponses les plus fréquemment invoquées en matière de transports par les spécialistes du conseil en développement durable. Celle-ci n'est pourtant pas sans soulever de sérieuses questions. D'ordre économique d'abord : les acheteurs potentiels se laisseront-ils convaincre ? Outre les interrogations relatives au potentiel de séduction des véhicules, celles liées à leur coût de production pèsent lourdement sur le marché à venir. Principal élément incriminé, les batteries, dont les performances restent à améliorer. L'ennui, c'est que la matière première des prochains modèles (lithium-ion) a vu ses prix presque décupler ces cinq dernières années. Et que toute explosion des ventes risquerait de se traduire par un nouveau renchérissement.
La question est aussi d'ordre écologique. Certes, la voiture électrique n'émet pas directement de gaz à effet de serre, mais c'est le cas indirectement lorsqu'elles sont alimentées par des centrales thermiques. Sans oublier l'énergie grise qu'elles génèrent, c'est-à-dire celle dépensée lors de leur production.
Reste que la voiture électrique peut représenter une sérieuse amélioration par rapport à la situation actuelle, tout en favorisant la transition pour un secteur déjà mis à mal par la crise. 3zeco défend cette approche comparative et progressive du conseil en développement durable, parce qu'elle obtient souvent plus de résultat que des objectifs trop ambitieux mais qui ne débouchent pas toujours sur des résultats concrets.