La question des mesures et le conseil en développement durable

Publié le 04 mai 2009 par Thomas Ka
Les causes et les dangers du réchauffement climatique font aujourd'hui l'objet d'une quasi-unanimité dans la communauté scientifique. On connaît aussi, dans leurs grandes lignes, les leviers d'action. Reste à savoir quelles sont les limites à ne pas franchir... et comment les mesurer.
L'objectif d'un maximum de 2° C en 2050, fixé par l'Union européenne, fait déjà l'objet d'une controverse. De nombreux spécialistes estiment que ce seuil limite devrait être rabaissé à 1,7° C. D'autres chercheurs remettent en cause le concept même d'élévation de la température comme valeur de référence. Il recommandent plutôt de prêter attention à la concentration de gaz à effet de serre dans l'atmosphère, les chiffres retenus oscillant là encore selon les études.
La revue Nature du 30 avril 2009 propose une synthèse de ces approches et des scénarios de réchauffement dans les décennies à venir. Les conclusions sont plutôt inquiétantes : les seuils limites pourraient être atteints plus tôt que prévu (à l'horizon 2030) et ne pourront être abaissés qu'avec une action volontariste à l'échelle de la planète entière, et non des seuls pays développés.
Ces questions de mesure sont au coeur du conseil en développement durable. Posséder les bons instruments d'évaluation, savoir construire des scénarios d'avenir est le meilleur moyen d'agir dans ce domaine, qu'il s'agisse de préserver l'environnement ou de péreniser son action économique. Le conseil en développement durable fourni par 3zeco intègre pleinement cet aspect, avec la mise en place d'outils informatiques sur mesure. Parce que le conseil en développement durable ne doit pas seulement en rester au niveau des préconisations, mais fournir aussi les moyens d'une action efficace prenant en compte tous les paramètres concernés.